Les veuves sont souvent stigmatisées par les belles familles et socialement fragilisées. Go PAGA travaille à leur redonner toute leur place dans la société et lutte contre un isolement contraint qui alourdit leur deuil et celui de leurs enfants.

 
Après le décès de leur conjoint, l'avenir des épouses reste largement tributaire de réponses culturelles séculaires comme le lévirat.

Une pratique qui veut que la veuve épouse un frère ou un oncle du défunt, même si celui-ci à déjà une ou plusieurs épouses. 

Une veuve qui fait, en somme, partie de l’héritage reste tributaire de l'attitude de sa belle famille à son égard. Les veuves sont souvent frappées d’ostracisme par l’entourage, comme si elles portaient malheur. 

Elles peuvent être à tout moment répudiées, ravies de tous les biens quelles possèdent (meubles, bijoux, vélos, etc), être expulsées de leur maison. On va même parfois jusqu’à leur retirer les enfants. 

Ces problèmes de violences basés sur le genre (VBG) sont peu adressés. 

Laissées pour compte, les veuves voient leur vie basculer. D'épouses insérées dans un écosystème familial, elles se retrouve seules et isolées avec leurs enfants. 

Go PAGA travaille avec elles sur l'estime de soi. Un travail de réassurance qui passe par la force du groupe, des échanges entre paires.

Et pour certaines un suivi psychologique. 

L'objectif est de les aider à retrouver une place dans la société en les aidant à se réapproprier leur vie. Pour elle et plus encore pour leurs enfants. 

 

 

La capitaine Linda Kandolo qui avait fait une allocution à l'occasion du lancement officiel de Go PAGA en février dernier, a assuré au cours du programme une causerie avec les femmes. 

Elle même aussi veuve de militaire, elle constate que " de la phase de lancement à aujourd'hui, il y a un grand changement. Déjà elles sont plus enthousiastes. Et ont vraiment cette motivation pour aller sur le plan national pour essayer d'aider les autres femmes qui sont dans la même situation qu'elles".

 

 

 Photo d'atelier Go PAGA