Elles sont venues de Djibo, de Bomborokuy, de Toma et de Ouagadougou pour suivre à la capitale, une semaine de formation intensive, théorique et pratique. Gestion financière, notions entrepreneuriales, mais aussi fabrication de savon, solide et liquide, de javel, de yaourts et de gâteaux. Feedback.

Une semaine où elles ont, par ailleurs, eu la visite de la Capitaine Kandolo Linda, veuve de militaire comme elles, qui avait pris la parole lors du lancement du programme en février dernier.

"La rencontre a été bonne", estime Adjara. "On n'a pas eu de problème, tout a été parfait. On a parlé, on a rit (...) J'ai appris trop de choses. Je ne savais pas comment gérer les dépenses. Nous on mélangeait tout. J'ai appris à calculer les bénéfices (...) Vraiment ça fait du bien et je pense que je vais m'en sortir".

"Ça a été très enrichissant, surtout l'éducation financière (...) Et maintenant je pense que de retour à nos activités on pourra se motiver. On a le courage de se battre et d'aller de l'avant maintenant", confie pour sa part Mariam. "Les moments d'échange avec la capitaine Kandolo se sont bien passés. Elle est plus forte que nous je dirais vu ce qu'elle nous a dit. Elle a pu nous remonter le moral."

"Ils nous ont promis de l'aide, de nous donner des numéros pour une aide extérieure, pour qu'on se sente bien", explique Loreta. " [La formation] nous a permis de toutes nous rencontrer de nouveau, d'échanger un peu".

"Je suis très contente de la formation. Il y a des trucs que je viens d'apprendre, comment il faut vraiment s'organiser, comment il faut faire le bilan des recettes. J'ai appris à faire les savons lessives, le savon en boule, les savons liquide, l'eau de javel, les gâteaux", se félicite Edith.


"Pour la formation je dis merci parce que j'ai appris beaucoup, je sais maintenant comment gérer mon entreprise", rapporte Carine qui développe son atelier de couture, avec ses deux apprenties à Toma.